Un père dénaturé et parricide |
VOLTAIRE
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Russie, II, 10 |
parricide [1] |
Serai-je sacrilége ou bien dénaturé ? |
RACINE
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Théb. III, 4 |
dénaturé, ée |
Ah ! coeur dénaturé qu'endurcit ma tendresse ! |
VOLTAIRE
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M. de Cés. II, 5 |
dénaturé, ée |
J'aurai dénaturé cet heureux naturel |
DUCIS
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Lear, II, 4 |
heureux, euse |
N'êtes-vous pas le plus dénaturé et le plus ingrat des pécheurs ? |
MASSILLON
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Car. comm. ind. |
dénaturé, ée |
Je blâme Adhémar d'avoir changé de nom, c'est le petit dénaturé |
SÉVIGNÉ
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Lett. 13 avril 1672 |
dénaturé, ée |
Son âme a dû s'aigrir au sein de la misère ; J'aurai dénaturé cet heureux caractère |
DUCIS
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Lear, II, 4 |
dénaturer |
Père dénaturé, malheureux politique, Esclave ambitieux d'une peur chimérique |
CORNEILLE
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ib. v, 6 |
esclave |
L'impôt sur les papiers a tellement dénaturé leur fabrication, que je n'en puis plus trouver pour noter qui ne perce pas |
ROUSSEAU
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Lett. à M. de M***, sur la bot. Mél. t. VII, p. 182, dans POUGENS |
percer |
Il n'y a rien de si facile que de se donner l'air très moral, en condamnant tout ce qui tient à une âme élevée ; le devoir... peut être dénaturé |
STAËL
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Corinne, XIV, 1 |
moral, ale |
Le froid petit Racine a beau faire ; cet enfant dénaturé n'empêchera pas, profanement parlant, que son père ne soit un meilleur poëte que David |
VOLTAIRE
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Facéties, Pot-pourri. |
profanement [1] |
Père dénaturé, malheureux politique, Esclave ambitieux d'une peur chimérique, Polyeucte est donc mort, et par vos cruautés Vous pensez conserver vos tristes dignités |
CORNEILLE
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Poly. V, 6 |
cruauté |
Éloignez-vous de moi, enfant ingrat et dénaturé ; je vous donne ma malédiction |
DIDEROT
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Père de famille, II, 6 |
malédiction |
La manie de se singulariser dénature les meilleurs esprits, parce que plus on s'écarte de la simplicité, plus on s'écarte du vrai |
CONDILLAC
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Lang. calc. I, 15 |
singulariser |
Elle vous avait appris à être dénaturé, vous le fûtes contre elle |
FÉNELON
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Dial. des morts mod. 14 |
dénaturé, ée |
Il [le fer] n'est point dénaturé, il peut être forgé, au lieu que celui qui a été exposé à l'air pendant quelques siècles, et que les ouvriers appellent du fer luné, parce qu'ils s'imaginent que la lune le mange, ne peut ni se forger ni servir à rien |
BUFFON
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Hist. min. introd. Part. exp. Oeuv. t. VII, p. 95 |
luné, ee |