Citations correspondant à « dénaturé » : 16 citations trouvées dans le Littré
Citation Auteur Œuvre Entrée
Un père dénaturé et parricide VOLTAIRE Russie, II, 10 parricide [1]
Serai-je sacrilége ou bien dénaturé ? RACINE Théb. III, 4 dénaturé, ée
Ah ! coeur dénaturé qu'endurcit ma tendresse ! VOLTAIRE M. de Cés. II, 5 dénaturé, ée
J'aurai dénaturé cet heureux naturel DUCIS Lear, II, 4 heureux, euse
N'êtes-vous pas le plus dénaturé et le plus ingrat des pécheurs ? MASSILLON Car. comm. ind. dénaturé, ée
Je blâme Adhémar d'avoir changé de nom, c'est le petit dénaturé SÉVIGNÉ Lett. 13 avril 1672 dénaturé, ée
Son âme a dû s'aigrir au sein de la misère ; J'aurai dénaturé cet heureux caractère DUCIS Lear, II, 4 dénaturer
Père dénaturé, malheureux politique, Esclave ambitieux d'une peur chimérique CORNEILLE ib. v, 6 esclave
L'impôt sur les papiers a tellement dénaturé leur fabrication, que je n'en puis plus trouver pour noter qui ne perce pas ROUSSEAU Lett. à M. de M***, sur la bot. Mél. t. VII, p. 182, dans POUGENS percer
Il n'y a rien de si facile que de se donner l'air très moral, en condamnant tout ce qui tient à une âme élevée ; le devoir... peut être dénaturé STAËL Corinne, XIV, 1 moral, ale
Le froid petit Racine a beau faire ; cet enfant dénaturé n'empêchera pas, profanement parlant, que son père ne soit un meilleur poëte que David VOLTAIRE Facéties, Pot-pourri. profanement [1]
Père dénaturé, malheureux politique, Esclave ambitieux d'une peur chimérique, Polyeucte est donc mort, et par vos cruautés Vous pensez conserver vos tristes dignités CORNEILLE Poly. V, 6 cruauté
Éloignez-vous de moi, enfant ingrat et dénaturé ; je vous donne ma malédiction DIDEROT Père de famille, II, 6 malédiction
La manie de se singulariser dénature les meilleurs esprits, parce que plus on s'écarte de la simplicité, plus on s'écarte du vrai CONDILLAC Lang. calc. I, 15 singulariser
Elle vous avait appris à être dénaturé, vous le fûtes contre elle FÉNELON Dial. des morts mod. 14 dénaturé, ée
Il [le fer] n'est point dénaturé, il peut être forgé, au lieu que celui qui a été exposé à l'air pendant quelques siècles, et que les ouvriers appellent du fer luné, parce qu'ils s'imaginent que la lune le mange, ne peut ni se forger ni servir à rien BUFFON Hist. min. introd. Part. exp. Oeuv. t. VII, p. 95 luné, ee